Mo fait ses classes dans la culture hip-hop. Dès 1997, à l’heure où le graffiti est encore assez mal perçu socialement, c’est pour Mo comme pour beaucoup d’autres une véritable voie de résilience, une tribune contestataire. Des premiers tags au cirage aux premiers persos à la bombe, y cheminer c’est lutter, particulièrement en tant que femme. Diplômée des Beaux-Arts en 2006, Mo Armen prend la route et multiplie les ateliers d’initiation graff auprès de femmes victimes de violences, de jeunes incarcérés, de migrants, de familles du quart-monde, d’enfants et fait mûrir son propos artistique dans l’échange et le partage de l’essentiel.